Pierres tombales de Julian Ursyn Niemcewicz et Karol Otto Kniaziewicz au cimetière de Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika
Photo montrant Pierres tombales de Julian Ursyn Niemcewicz et Karol Otto Kniaziewicz au cimetière de Montmorency
Pierres tombales de Julian Ursyn Niemcewicz et Karol Otto Kniaziewicz au cimetière de Montmorency, photo 2019, tous droits réservés
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Portrait de Julian Ursyn Niemcewicz, Antoni Brodowski, 1820, Musée national de Varsovie, Domaine public
Source: National Museum, Warsaw, MP 4227 MNW
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Karol Otto Kniaziewicz (1762-1842), auteur inconnu, antérieur à 1842, Musée national de Varsovie, Domaine public
Source: National Museum, Warsaw, NB 834 MNW
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Pierre tombale de Karol Otto Kniaziewicz au cimetière Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
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Pierre tombale de Julian Ursyn Niemcewicz au cimetière Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
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Pierre tombale de Karol Otto Kniaziewicz au cimetière Montmorency, photo Bartłomiej Gutowski, 2024
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Pierre tombale de Julian Ursyn Niemcewicz au cimetière Montmorency, photo Bartłomiej Gutowski, 2024
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ID: POL-002203-P/164974

Pierres tombales de Julian Ursyn Niemcewicz et Karol Otto Kniaziewicz au cimetière de Montmorency

ID: POL-002203-P/164974

Pierres tombales de Julian Ursyn Niemcewicz et Karol Otto Kniaziewicz au cimetière de Montmorency

Julian Ursyn Niemcewicz (1758-1841) et Karol Otto Kniaziewicz (1762-1842)
Le caractère polonais du cimetière des Champeaux sur les hauteurs de Montmorency s’accentua tôt. Les premiers Polonais enterrés là furent Julian Ursyn Niemcewicz, politicien, écrivain et poète, ainsi que le général Karol Otto Kniaziewicz, vétéran de l’insurrection de Kościuszko et des guerres napoléoniennes. Ils furent inhumés respectivement le 24 mai 1841 et le 12 mai 1842.

Le choix de leur lieu de repos éternel ne fut pas un hasard. Les deux amis, particulièrement Karol Kniaziewicz, étaient de grands amoureux de cette petite ville située au nord de Paris où ils passèrent ensemble leurs derniers étés. Selon leur volonté, ils furent enterrés l’un à côté de l’autre sur un même site funéraire. Actuellement, sur le socle commun en pierre calcaire se trouvent deux modestes dalles de marbre blanc. Le tout est entouré d’une clôture de barreaux de fer sur laquelle les noms des défunts ont été ajoutés en bronze coulé. Les funérailles de Jan Niemcewicz et de Karol Kniaziewicz furent l’occasion d’une manifestation patriotique polonaise. Les obsèques de Karol Kniaziewicz, accompagnées des honneurs militaires dus au général français et chevalier de la Légion d’honneur, furent particulièrement imposantes. Ces cérémonies inaugurèrent l’histoire de la „nécropole polonaise » de Montmorency et devinrent les modèles des futurs enterrements au cimetière des Champeaux.

Dans le contexte des intenses querelles divisant l’émigration polonaise en France après la défaite de l’insurrection de Novembre (1830-1831), le choix de Montmorency comme lieu de repos éternel des Polonais était initialement promu par le parti conservateur-libéral centré autour d’Adam Jerzy Czartoryski (1770-1861), dont Jan Niemcewicz et Karol Kniaziewicz furent de proches collaborateurs. Juste après le décès du premier, au sein de la Société littéraire polonaise dirigée par Adam Czartoryski, l’idée émergea de financer la réalisation d’un tombeau plus imposant dont l’emplacement fut choisi non pas au cimetière sur la colline éloignée (à l’époque) de la ville, mais à la collégiale gothique Saint-Martin. Ce fut aussi l’occasion de former des projets, jamais réalisés, de création au cimetière d’un monument-mausolée polonais. La tombe où les dépouilles des deux défunts furent finalement transférées fut placée en 1850 dans l’une des chapelles de la collégiale Saint-Martin. Le monument est l’œuvre de Władysław Oleszczyński : entre les gisants de Julian Niemcewicz et de Karol Kniaziewicz se dresse la sculpture d’un ange aux pieds duquel se trouvent les armes de la Pologne et de la Lituanie. Au-dessus du tombeau se situait un vitrail avec l’image de la Vierge de Częstochowa - la plus importante icône dans la Pologne catholique - et l’inscription Regina Regni Poloniae ora pro nobis (Reine de Pologne, prie pour nous). Lors des travaux de reconstruction de la collégiale Saint Martin dans les années 1877-1909, le monument fut déplacé dans une niche peu profonde clôturant la nef gauche et les cercueils furent ramenés à leur place initiale. Au fil du temps, lorsque les querelles consécutives à l’insurrection de Novembre perdirent de leur intensité, le cimetière des Champeaux devint l’un des lieux de sépulture les plus importants pour les émigrés polonais. Le service religieux annuel organisé chaque 21 mai à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Julian Niemcewicz devint quant à lui la destination de pèlerinages organisés jusqu’à nos jours.

Julian Niemcewicz et Karol Kniaziewicz appartinrent à la dernière génération du siècle des Lumières. Leur jeunesse et leurs premiers engagements de la vie adulte eurent lieu sous le règne de Stanislas II Auguste Poniatowski (1764-1795). C’est à cette période que les idées de „redressement de la République de Pologne », déjà mûrissantes à l’époque saxonne - c’est-à-dire sous le règne des rois de la dynastie de Wettin, Auguste II et Auguste III de Pologne (1697-1763) - commencèrent à porter leurs fruits tangibles sous la forme de réformes politiques et sociales. En effet, l’État polono-lituanien était plongé depuis la seconde moitié du XVIIe siècle dans une crise grandissante. Les réformes aboutirent à la Grande Diète (1788-1792) ainsi qu’à son point d’orgue que fut la Constitution du 3 mai 1791. Cette Loi du Gouvernement introduisit un nouveau régime prenant la forme d’une monarchie constitutionnelle efficace. Julian Niemcewicz et Karol Kniaziewicz durent ensuite faire face à la chute de la République de Pologne, d’autant plus douloureuse qu’elle était, comme écrivit Julian Ursyn Niemcewicz, justement „ranimée, et la voilà livrée au pillage et au triomphe de la violence, de la barbarie et du crime », c’est-à-dire à son démembrement par ses voisins - la Russie, la Prusse et l’Autriche.
Les deux hommes étaient issus de familles nobles. Julian Niemcewicz naquit au Grand-duché de Lituanie et hérita de son père le patronage de la puissante et influente famille aristocratique des Czartoryski. C’est sur recommandation d’Adam Kazimierz Czartoryski (1734-1823), le père d’Adam Jerzy Czartoryski, que le jeune Julian fut admis à l’École des cadets de Varsovie, fondée en 1765 par le roi Stanislas II Auguste Poniatowski. Cette école devait former des patriotes éclairés et était avant tout destinée aux fils des familles de la moyenne noblesse. Parmi ses élèves et enseignants figura Tadeusz Kościuszko (1746-1817), futur chef de l’insurrection de 1794 contre la Russie et la Prusse. C’est à cette école que Julian Niemcewicz fit la connaissance de Karol Kniaziewicz. Ce dernier naquit en Courlande, une région de la Lettonie actuelle qui constituait alors un territoire vassal de la République de Pologne. Dans son parcours, les relations de sa famille avec les grandes maisons nobles jouèrent aussi un rôle très important. Lorsque son père appauvri ne fut plus capable de payer sa scolarité à l’École des cadets, son protecteur et général de l’artillerie royale, Alojzy Fryderyk von Brühl (1739-1793), le plaça à l’école d’artillerie et lui acheta ensuite (selon les coutumes de l’époque) la charge de sous-lieutenant dans le régiment de fusiliers. Petit officier, Karol Kniaziewicz passa les années suivantes - jusqu’à la guerre polono-russe en 1792 - à stationner dans différentes garnisons de la Pologne. Julian Niemcewicz, une fois ses études terminées, intégra la suite de son protecteur - le puissant aristocrate Adam Kazimierz Czartoryski. En 1788, il devint député à la Grande Diète et fut l’un de ses membres le plus actif, soutenant les réformes par son verbe comme par sa plume. Une expression importante de ses efforts fut sa pièce de théâtre remarquée Le Retour du député. Datée de 1790, elle plaidait pour le programme du parti patriotique. Pendant la guerre polono-russe de 1792, Karol Kniaziewicz fut promu au grade de major. Il se distingua en particulier lors de la bataille de Dubienka où il réussit à couvrir la retraite des troupes de Tadeusz Kościuszko. Cela lui valut d’être décoré de l’ordre Virtuti Militari, la plus haute distinction militaire polonaise. Julian Niemcewicz et Karol Kniaziewicz s’engagèrent tous les deux dans l’insurrection de Kościuszko - le premier en tant que secrétaire du grand chef de guerre, et le second en tant que militaire par ailleurs promu au grade de général-major. Avec Kościuszko, les deux furent faits prisonniers le 10 octobre 1794 au cours de la bataille de Maciejowice. Julian Niemcewicz et d’autres dirigeants de l’insurrection furent emprisonnés à la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, Karol Kniaziewicz à Kiev. Ils furent libérés en novembre 1796.

Après le troisième partage de la Pologne qui effaça le pays des cartes d’Europe, le mot d’ordre du „redressement de la République de Pologne » qui formait l’imaginaire des Polonais du siècle des Lumières dut être remplacé par la question „comment les Polonais peuvent-ils regagner leur indépendance ?» Cette question était liée à une problématique de redéfinition de la nation, qui ne comprenait jusqu’alors que la noblesse, dans un contexte d’absence d’État indépendant. Dans les années agitées qui suivirent, et avant leurs retrouvailles à Paris en 1834, Julian Niemcewicz et Karol Kniaziewicz répondirent chacun à leur manière aux défis de leur temps, en alternant des périodes d’engagement et d’activité intenses avec des phases de retrait volontaire ou forcé. Après sa libération, Julian Niemcewicz partit aux États-Unis où il passa près de dix ans (avec une courte pause), se maria et obtint la nationalité américaine. En revanche, pour Karol Kniaziewicz, ce fut la période des efforts militaires les plus intenses pour, aux côtés de la France, regagner l’indépendance de la Pologne dans le contexte de déstabilisation internationale au moment de la guerre de la deuxième coalition (1798-1802). Le général coorganisa la création des Légions polonaises en Italie au service de la France napoléonienne. Après les combats dans la péninsule italienne, il organisa la Légion polonaise du Danube à la tête de laquelle il connut son plus grand succès en apportant le 3 décembre 1800 une contribution considérable à la victoire des Français dans la bataille de Hohenlinden contre les troupes autrichiennes. Le traité de Lunéville signé en 1801 entre la France et l’Autriche mit fin aux espérances des Polonais de regagner rapidement leur État. Karol Kniaziewicz, comme beaucoup d’autres officiers polonais, démissionna ostensiblement, ne voyant pas de chances pour la cause polonaise dans la nouvelle configuration politique. Il retourna sans argent sur ses terres natales, où il vécut comme propriétaire foncier grâce à un bail avantageux. Il refusa les propositions russes de créer une armée polonaise sous égide russe, propositions qui lui avaient été faites par le tsar Alexandre Ier en personne. C’est seulement en 1812 qu’il retourna sur le champ de bataille dans l’armée du Duché de Varsovie, se distinguant par son courage au cours de la campagne de Napoléon en Russie.

En 1807, lorsque les armées françaises entrèrent sur le territoire polonais, Julian Niemcewicz retourna au pays. Lui aussi comptait sur la renaissance de l’État polonais sous l’étoile napoléonienne. Dans le Duché de Varsovie, succédané d’État créé la même année à partir des territoires polonais pris par la Prusse et l’Autriche, il devint secrétaire du Sénat et membre de la Direction de l’Éducation nationale. Il fut aussi actif à la Société des Amis des sciences à Varsovie. Après la défaite de l’empereur des Français, il reporta comme beaucoup d’autres ses espérances sur le tsar Alexandre Ier, dirigeant à la réputation de libéral éclairé. La cause polonaise fut une question essentielle aux discussions du congrès de Vienne (1814-1815). Le congrès déboucha sur la création d’un royaume de Pologne à partir d’une partie des terres du Duché de Varsovie et en union personnelle avec la Russie. Le tsar dota le royaume de Pologne d’une constitution assez libérale ainsi que d’une large autonomie. Julian Niemcewicz conserva sa fonction de secrétaire du Sénat et poursuivit son travail auprès des autorités en charge de l’éducation. Toutefois, il se découragea rapidement face aux réalités de l’époque en raison des abus du gouvernement et du non-respect de la constitution. Il se consacra alors à des travaux historiques en faisant par exemple l’inventaire des souvenirs polonais lors de ses voyages à travers le pays. Il écrivit notamment Les chants patriotiques, une histoire en vers de la Pologne destinée au grand public et glorifiant „les grands événements de la nation polonaise ». Publié en 1816, le livre remporta un grand succès éditorial. Bien que déçu par le royaume de Pologne, Julian Niemcewicz, comme beaucoup de personnes de sa génération, ne vit pas dans les circonstances de l’époque d’autres opportunités pour l’État polonais et c’était avec méfiance qu’il apprit le déclenchement de l’insurrection le 29 novembre 1830. Néanmoins, il participa aux travaux de son commandement dans un esprit de modération et visant le compromis avec la Russie. En juillet 1831, il fut envoyé à Londres avec une mission diplomatique et ne retourna ensuite plus jamais en Pologne. Karol Kniaziewicz, qui s’était installé à Dresde en 1817, jugea le déclenchement de l’insurrection de la même manière que son camarade Julian. Néanmoins, lui aussi finit par s’y engager en devenant le représentant de la Pologne en France.

Au cours de leurs dernières années passées en France, Julian Niemcewicz et Karol Kniaziewicz s’engagèrent dans les travaux de la Société littéraire polonaise et de la Bibliothèque Polonaise de Paris.

Publikacja:

07.10.2024

Ostatnia aktualizacja:

30.11.2024

Author:

dr Rafał Waszczuk
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