Soumettre des informations supplémentaires
ID: DAW-000620-P/195220

Extrait des chroniques de la communauté polonaise : Maison polonaise en Palestine

ID: DAW-000620-P/195220

Extrait des chroniques de la communauté polonaise : Maison polonaise en Palestine

Extraits des chroniques polonaises du magazine "News from Poland". Ce numéro décrit la Maison polonaise en Palestine, dont le père Trocki est le directeur. Il sera assisté par trois sœurs élisabéthaines de la Grande Pologne (Source : "Wieści z Polski", Varsovie 1932, R : 6, no. 7-8, p. 18, d'après : Jagiellonian Digital Library).

Une lecture modernisée du texte

Sous le toit de la Maison polonaise en Palestine.

Il existe différents types de touristes et de voyageurs. Certains, se retrouvant à l'étranger, souhaitent oublier tout ce qui touche à leur patrie, à leur famille et à leurs amis, et se retrouver seuls avec un monde et une vie étrangers, échappant ainsi à leurs compatriotes qu'ils rencontrent en grand nombre dans le monde entier, comme s'il s'agissait d'une peste ou d'un autre fléau. D'autres encore adhèrent au principe qu'il vaut mieux visiter les pays étrangers en compagnie de ses propres compatriotes et qu'il est plus confortable de séjourner dans des pensions ou des hôtels polonais, disséminés çà et là sur les bords de mer et sur le continent.

Il n'y a pas de règle fixe dans ce domaine. Ce qui est plus confortable est plus agréable. Il existe toutefois un type de destination touristique, à caractère religieux, où cette règle ne s'applique pas strictement. Il est donc préférable que, dans des lieux tels que Rome, Lourdes et surtout Jérusalem, un pèlerin ou un touriste puisse séjourner dans un hôtel, une pension ou une maison polonaise et découvrir l'atmosphère, la cuisine et la langue de la Pologne, souvent sans parler une autre langue et sans avoir une connaissance suffisante de la région. Jérusalem est un environnement qui appelle une institution similaire. C'est là que convergent les centres d'intérêt de toute la Terre sainte. C'est le centre des pèlerinages vers des lieux tels que Bethléem, Nazareth, le mont Thabor, Capharnaüm, Tibériade, la Jordanie et la mer Morte.

On y part et on y revient le même jour par les moyens de transport d'aujourd'hui, notamment l'automobile, qui a supplanté le chemin de fer en Palestine. Heureuse et bénie fut l'initiative du Père Pinciurek, déjà décédé, qui, ayant vécu en Terre Sainte pendant plusieurs années, sentit le manque d'une telle maison où les pèlerins polonais pourraient se réfugier. Il pensa logiquement : d'autres nations ont de beaux et parfois splendides hospices, pourquoi la Pologne n'en aurait-elle pas ? Il s'est donc attelé à la tâche très peu gratifiante de collecter des fonds à cette fin.

Sur place, il rencontre des difficultés. Il partit donc pour les États-Unis où, se rendant dans les paroisses polonaises, il collecta des cents et des dollars par le biais de ses sermons. Après avoir récolté quelques milliers de dollars, il retourne en Palestine et concrétise ses intentions en achetant une propriété près de la 7e station de la Croix. La propriété, cependant, ne convenait pas à son objectif. Elle doit être rasée et reconstruite. Après tout, c'était le début de la Maison polonaise à Jérusalem. Se sentant de plus en plus faible, le père Pinciurek confia sa fondation au père Primat. Il s'en remit bientôt à Dieu.

Le père Trocki, le prélat, devint le directeur de la Maison polonaise au nom du Primat, et trois sœurs de Sainte-Elisabeth de Grande-Pologne lui furent adjointes pour l'aider. Les travaux commencèrent alors sérieusement. La maison fut entièrement reconstruite. L'électricité et la plomberie furent installées, une belle chapelle, une cour, des salons, une salle à manger, une cuisine et plusieurs salles de séjour furent meublées avec le nécessaire. En un mot, grâce à l'énergique prévoyance de la Prieure de la Maison St Innocent, un point central de la vie polonaise fut établi à Jérusalem.

Les fonctionnaires du Consulat y résidaient. Après le départ de Mgr Trotsky pour la Pologne, le Dr Gronkowski de Poznan est venu y étudier. Enfin, les pèlerins sont accueillis dans cette Maison, y trouvant une atmosphère et une cuisine polonaise saine, des livres et des journaux, et même une compagnie pour les visites en Terre Sainte. La "Maison polonaise" dans son état actuel, bien qu'elle soit encore une institution modeste, a réussi à se faire un bon nom parmi les cercles les plus élevés de Jérusalem. Elle reçoit même la visite du Délégué apostolique et du Patriarche de rite latin lui-même, sans parler des bonnes relations qu'elle entretient avec le Consulat général de Pologne, qui organise tous les offices et les célébrations nationales dans sa chapelle. Les besoins de la maison augmentent cependant de jour en jour.

L'aide sporadique de personnes de bonne volonté, et surtout du Primat, ne suffit pas. La Maison Polonaise, devenue un lieu de propagande polonaise dans une région aussi importante que Jérusalem, trouvera probablement la protection de notre gouvernement et surtout de l'ensemble de la société catholique en Pologne.

Time of construction:

1932

Publication:

20.11.2025

Last updated:

24.11.2025
voir plus Texte traduit automatiquement

Pièces jointes

1

Projets connexes

1
  • Strona z czasopisma 'Wieści z Polski' z 1932 roku, opisująca Dom Polski w Palestynie. W tekście wspomniano dyrektora ks. Trockiego i trzy siostry elżbietanki z Wielkopolski.
    Polonika przed laty Afficher