Nagrobek Kazimierza Sosnkowskiego na cmentarzu w Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika, Modifié: oui
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
Nagrobek Kazimierza Sosnkowskiego na cmentarzu w Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
Inscription sur la pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière de Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
Inscription sur la pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière de Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
Inscription sur la pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière de Montmorency, photo Magdalena Gutowska, 2024, Domaine public
Source: Instytut Polonika
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
Portrait de Kazimierz Sosnkowski, auteur inconnu, 1920- 1930, photo 1920-1930, Domaine public
Source: National Digital Archives of Poland, 3/1/0/7/501
Photo montrant Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency
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ID: POL-002202-P/164973

Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency

ID: POL-002202-P/164973

Pierre tombale de Kazimierz Sosnkowski au cimetière Montmorency

Kazimierz Sosnkowski (1885-1969)
«Il fut l'un des plus éminents officiers militaires et hommes politiques polonais du XXe siècle, ainsi qu’un remarquable militant de la cause de l’indépendance de la Pologne. Il mourut le 11 octobre 1969 à Arundel, au Canada, à l'âge de 84 ans. Une urne renfermant les cendres du général fut déposée au cimetière de Montmorency et transportée en Pologne le 12 octobre 1992.»

Kazimierz Sosnkowski naquit le 19 novembre 1885 à Varsovie dans une famille noble originaire de la région de Podlachie. Son père était ingénieur chimiste de profession, et musicien et compositeur par passion. Sa mère, également noble, était la fille du propriétaire de la métairie de Gintowce dans la Lituanie contemporaine. Après le décès de son père, il fut élevé par sa seule mère. Dès sa scolarité au collège à Varsovie, il faisait partie d'un groupe secret d'autodidactes. Face aux soupçons des autorités tsaristes, il fut obligé de déménager à Saint-Pétersbourg où il passa son baccalauréat. Il commença ensuite ses études à la faculté d'architecture de l'Institut polytechnique de Varsovie. Cependant, en raison de la situation politique agitée et de son engagement dans des activités visant l’indépendance de la Pologne, il dut changer d'université. Il poursuivit ses études d'architecture à Milan et à Lviv. En 1914, le déclenchement de la Première Guerre mondiale et son engagement politique l’empêchèrent de passer ses examens de fin d'études. Depuis 1905, il était membre du Parti socialiste polonais (PPS), et après sa scission, de sa Fraction révolutionnaire. Au sein de l'Organisation de combat du PPS, il occupa les postes de commandant de district, de chef d'état-major et de commandant adjoint de l’Union de combat actif.

Pendant la Grande Guerre, il fut commandant adjoint et chef d'état-major de la 1re brigade des Légions polonaises de Józef Piłsudski. Kazimierz Sosnkowski était son très proche collaborateur. En 1917, il devint son adjoint comme chef de la Commission militaire du Conseil d'État provisoire du Royaume de Pologne. Kazimierz Sosnkowski fut emprisonné dans la citadelle de Wesel, puis à Magdebourg, après la crise dite du serment. Ce terme désigne le refus des soldats du Corps auxiliaire polonais, dont faisaient partie les Légions polonaises, de prêter serment de fidélité aux empereurs d’Allemagne et d'Autriche-Hongrie. Ce refus était encouragé par Józef Piłsudski, qui voyait que les Allemands n’allaient pas accorder à la Pologne sa pleine indépendance. Pendant sa captivité, Kazimierz Sosnkowski connut une tragédie personnelle. Sa fille Zofia, âgée de dix ans, fut victime de la grippe espagnole qui sévissait à l'époque. Cet événement brisa la première femme de Kazimierz Sosnkowski, Stefania, qui sombra dans une grave maladie mentale. Leur mariage fut annulé. Après la guerre, il se remaria avec Jadwiga Żukowska, de seize ans sa cadette, avec qui il aurait cinq fils. Quatre d’entre eux suivirent les traces de leur père et choisirent la carrière militaire.

Immédiatement après la restauration de l’indépendance de la Pologne, Kazimierz Sosnkowski fut nommé général, et bientôt vice-ministre des affaires militaires (1919-1920). Pendant la guerre soviéto-polonaise (1919-1921), il fut membre du Conseil de défense de l'État et commandant de l'Armée de réserve en 1920. Il contribua énormément à l'organisation de l'armée et à la défense de la Pologne au moment le plus difficile de la guerre contre la Russie bolchevique. En août 1920, il fut nommé ministre des Affaires militaires et exerça le commandement de fait sur la défense de Varsovie. En 1925, il devint commandant du Corps régional de Poznań. Lors du coup d'État de mai 1926 par lequel Józef Piłsudski instaura un régime autoritaire, il tenta de se suicider. Après sa convalescence, il fut nommé inspecteur de l'armée (1927). À partir de 1928, il fut président du Comité de l'armement et de l'équipement auprès de l'Inspection générale des forces armées. Il occupa à deux reprises le poste d'inspecteur général des forces armées. Après le décès de Józef Piłsudski, en dépit de ses nombreux mérites, il fut marginalisé et mis à l'écart de la vie politique et militaire. Le 11 novembre 1936, il fut nommé général de corps d’armée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la défaite de la campagne de septembre en 1939, Kazimierz Sosnkowski s’enfuit vers l'Ouest où il fut nommé commandant en chef des forces armées polonaises à l'Ouest. Cependant, sa position ferme à l'égard de l'URSS et ses différends avec le Premier ministre Władysław Sikorski conduisirent à son limogeage. En juillet 1943, après le décès du général Władysław Sikorski, il devint commandant en chef des forces armées polonaises. Toutefois, il fut démis de ses fonctions le 30 septembre 1944.

Après la guerre, Kazimierz Sosnkowski s'installa avec sa famille au Canada où il mena une tranquille vie d’émigré, loin de la politique et des affaires publiques. Même s’il n’occupait plus de fonctions militaires ou politiques actives, il restait un personnage important dans la communauté polonaise à l’étranger et un symbole de résistance dans la lutte pour l'indépendance de la Pologne. Dans ses dernières volontés, le général Kazimierz Sosnkowski exprima son souhait d’être enterré le plus près possible de sa patrie afin de pouvoir s'y rendre pour son dernier repos dès que le régime communiste tomberait. En 1969, ses cendres furent déposées dans l'église Saint-Stanislas des Blagis à Paris. Elles furent ensuite transférées dans la tombe de la Société Historique et Littéraire Polonaise au cimetière de Montmorency, près de Paris. En 1992, ses restes furent ramenés à Varsovie et inhumés dans le caveau de la cathédrale Saint-Jean de Varsovie. Il repose aux côtés de personnalités telles que le roi Stanislas II, le président Gabriel Narutowicz, le président Ignacy Mościcki et le compositeur et Premier ministre Ignacy Jan Paderewski.

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Publikacja:
07.10.2024
Ostatnia aktualizacja:
08.11.2024
Author:
dr Joanna Nikel
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