Licence: public domain, Source: Biblioteka Cyfrowa Uniwersytetu Łódzkiego, Conditions d\'autorisation
Photo montrant Description du monument Skotnicki à Florence
 Soumettre des informations supplémentaires
ID: DAW-000239-P/148600

Description du monument Skotnicki à Florence

ID: DAW-000239-P/148600

Description du monument Skotnicki à Florence

Le texte décrit l'église de la Sainte-Croix à Florence, qui contient plusieurs monuments funéraires polonais, dont celui du peintre Michał-Bogorya Skotnicki, fondé par sa femme, Elżbieta née Laszkiewicz. La note se poursuit par une description du monument (Source : Tygodnik Illustrowany, Varsovie 1876, Series 3, T:2, pp. 145-146, d'après : University of Łódź Digital Library).

Une lecture modernisée du texte

Monument au peintre Skotnicki à Florence

Dans l'église de la Sainte-Croix à Florence, ce panthéon des grandes célébrités de la nation italienne, à côté des tombes plus ou moins magnifiques de Dante, Michel-Ange, Macchiavelli, Galilée et d'autres, quelques modestes monuments polonais se sont glissés, cachant les corps de nos compatriotes perdus ici, en terre d'Étrurie, par diverses coïncidences. Mais comme en Italie, berceau de l'art, même les œuvres les plus modestes ont un cachet artistique, ces tombes polonaises sont belles et méritent d'être décrites en détail, d'être reproduites en dessin. A nos yeux, elles étaient d'autant plus belles qu'elles semblaient tristes en exil, orphelines et pleines de consolation larmoyante.

C'est sans doute le cas du monument à Michał Bogorya Skotnicki, peintre mort ici dans la fleur de l'âge, probablement d'une maladie de poitrine, et dont le corps a été honoré dans ce marbre par son épouse dévouée Elżbieta, née Iwaszkiewicz, une Cracovienne, qui, également dans son pays natal, souhaitant avoir sous les yeux le monument à son mari réalisé par l'excellent sculpteur Stefan Ricci, lui a commandé une reproduction et l'a placée dans la cathédrale de Cracovie, dans la chapelle des Satyres. Dans le cœur des habitants de Cracovie, le souvenir de cette dame, décédée il n'y a pas si longtemps, dont la vie a été un ensemble de bonnes actions et de vertus, en harmonie avec la tradition nationale, est encore frais. Probablement en souvenir de la profession et de l'amour de son défunt mari, Elżbieta Skotnicka est devenue une ardente protectrice de l'art et des artistes. À la mort de son mari, elle légua à l'université de Cracovie la riche et nombreuse collection d'œuvres d'art de son mari, mais malheureusement, un incendie mémorable en 1850 en détruisit une grande partie avant que la volonté de la testatrice ne puisse être exécutée. Revenons au monument de Skotnicki à Florence, à propos duquel, sous peine d'être accusé de partialité en faveur de ses propres œuvres, nous citerons l'avis d'un expert étranger.

Le savant Valéry, dans son ouvrage "Voyages en Italie", s'exprime en ces termes sur ce monument :

"La tombe du comte Józef Skotnicki, Polonais, amateur de beaux-arts, mort à 33 ans d'une maladie chronique, l'une des meilleures œuvres de M. Ricci, a été érigée par sa jeune épouse. Le luth et les pinceaux, emblèmes du talent de feu Skotnicki, et enfin la belle figure de femme, représentant la foi conjugale, au pied d'une colonne, couronnée d'une urne funéraire, voilà l'ensemble du tombeau". .

Ainsi, grâce à l'œuvre artistique d'un Italien, la renommée discrète et les modestes mérites d'un Polonais peu connu dans son pays natal sont passés à la postérité.

Time of construction:

1876

Publication:

28.11.2023

Last updated:

25.07.2025
voir plus Texte traduit automatiquement
 Photo montrant Description du monument Skotnicki à Florence Galerie de l\'objet +1

 Photo montrant Description du monument Skotnicki à Florence Galerie de l\'objet +1

Pièces jointes

1

Projets connexes

1
  • Polonika przed laty Afficher